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Les Petits Frères de Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus
4266[1] Father Farnèse Louis-Charles Founded an indigenous (autochthonous) congregation in 1960 whose mission is to save Haiti from erosion and to prevent the peasants from abandoning their role of steward of the land.   The way he planned to do this was to have consecrated men because of their faith and in spite of their higher education work the land with better methods and techniques alongside the peasants to produce what they need to survive.  The order whose primary option is to live in rural areas is also responsible for pastoral care, education, vocational training, and development of self-sustaining endeavors which give value to native products while protecting the environment. Father Louis Charles believed in the dignity of the human being and the rights of Christian to work, love, and live in liberty.  Because of the country’s past history of slavery, Fr. Louis Charles proposed that congregation rebuilt the mentality of the Haitian Citizens through ‘profitable’ Education to become the total person they are meant to be.  To achieve this major goal it must be done on the model of St. Therese de l’Enfant Jesus in the “Little Way” doing “little things with great love.” The church recognized the order on February 11, 1960 under the leadership of Fr. Louis Charle with the collaboration by Sr. Carmelia Lohier (co-founder of the Les Petites Soeurs de Ste. Therese de l’Enfant Jesus). The order to date includes 76 brothers, 14 novices, and 5 postulates in 21 houses in 7 dioceses of Haiti and the Diocese of San Pedro de Macoris in the Dominican Republic.
1. Archidiocèse de Port-au-Prince -Maison Généralat , Riviere Froide -Maison Mère -Palmiste à Vin   -Café Lompré   -Beauséjour -Belle-Fontaine -Grand-Bois 2. Diocèse de Jacmel –Cap-Rouge 3. Diocèse des Cayes –Carpentier  -Ile-à-vache 4. Diocèse de Hinche –Emmaüs (Plateau Central. Hinche)  -Postulat  -Noviciat  -Macénat  -Evêché de Hinche (Atelier)  -Saut d’eau 5. Diocèse de Fort-Liberté –Carice (Nord-Est) 6. Diocèse des Gonaïves ( l’Artibonite)      –Verrettes 7. Diocèse of Anse-à-Veau and Miragoâne      –Brossard -Morisseau 1. Diocèse de San de Pedro de Macoris (Rep. Dominicaine)   -Mission de San Pedro
The mother house and address of the order is:       Petits Frères de Sainte Thérèse C.P : 11095,  HT 6135, Rivière Froide Carrefour Port-au-Prince, HAITI (W.I)

Links referring to: Les Petits Frères de St. Therese de l’Enfant Jesus http://www.newspaper.licatholic.org/news/little-brothers-st-th%C3%A9r%C3%A8se-strive-make-life-better-haiti Article of October 3, 2012 | Vol. 51, No. 22  •  By PETE SHEEHAN http://www.otm.lu/?page_id=477        Objectif Tiers Monde http://www.catholique-guadeloupe.info/actualites/solidarite/96/0/1671/index.html Solidarité , Haïti:….
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I-  Présentation succincte de la Congrégation
La Congrégation des Petits Frères de Sainte Thérèse est une Congrégation autochtone fondée en 1960 par le Révérend Père Farnèse Louis Charles. Elle a été créée avec pour mission d’aller dans tous les milieux ruraux les plus reculés du pays juste pour aider les paysans à arriver à améliorer leurs conditions de vie. De nos jours, nous avons plus de dix-huit (18) missions à travers le pays : Missions de : Rivière-Froide (Maison Mère), Rivière-Froide (Maison Généralat), Palmiste-à-Vin sur la route de l’amitié de Jacmel, Café-Lompré sur la route de Bainet en passant par Trouin, Beauséjour (Léogane), Cap-Rouge (Jacmel), Belle-Fontaine (Croix-des-Bouquets), Grand-Bois (Croix-des-Bouquets), Verrettes (Artibonite), Noviciat (Papaye, Hinche), Macénat (Hinche), Saut-d’eau (Mirebalais), Ile-à-vache (Sud, Cayes), Port-Salut (Sud, Cayes), Lapierre (Mont-Organisé), Postulat (Papaye, Hinche) Brossard(Anse-à-Veau), Morisseau dans les Nippes Anse-à-Veau, Enfin  dans la partie Est de l’Ile à San Pedro de Macoris de Saint-Domingue. Et partout où nous sommes, comme pour répondre à nos mission et charisme, nous nous donnons pour tâche d’encadrer les paysans pauvres et de développer ces milieux par tous les moyens que nous pouvons. L’objectif principal de la mission des Petits Frères de Sainte Thérèse consiste par la proclamation de l’Evangile de Jésus-Christ à travers la paysannerie et l’encadrement des paysans et paysannes par l’implantation des travaux de développement durables visant à améliorer leur mode de vie.

II- Pourquoi la Congrégation s’installe-t-elle dans les milieux ruraux ?
En Haïti, l’un des secteurs le plus méprisé est le secteur paysan. Dans les milieux ruraux haïtiens, on ne trouve pas de présence de l’Etat, d’agents de santé, pas d’infrastructures de base pour répondre aux besoins des populations grandissantes, pas d’eau potable, pas de soins de santé primaires, système inadéquat pour la collecte des déchets, l’érosion, la pollution sont, entre autres, les principaux handicaps qui caractérisent les milieux ruraux marginalisés haïtiens.
Fort de tout cela, dès la fondation, le prêtre fondateur a donné à la Congrégation la mission d’aller s’installer par des missions dans les milieux pauvres du pays pour accompagner les paysans.
Notre charisme consiste à évangéliser le peuple des milieux où nous sommes et apprendre aux gens à valoriser le travail de la terre (promouvoir l’agriculture dans le pays à une plus grande échelle).

III- Réalisations de la Congrégation dans les différentes régions rurales d’installation
Malgré nos moyens limités et faibles, nous n’avons jamais cessé de croître dans les différentes régions où nous sommes, des projets à caractère communautaire comme: construction d’écoles, construction de centre professionnel pour les enfants, jeunes et adultes défavorisés, mise en place des pépinières, suivies des activités de reboisement, l’apprentissage aux paysans des méthodes et des techniques de protection et de conservation de sol, mise en place des ateliers de fabrication de vin, de craie, de liqueurs, d’ateliers de  cassave, de vin, de mamba… des ateliers de menuiserie, des ateliers de transformation de produits, des ateliers de coupe et de couture, de crochet, de tricot, d’art floral etc., des  travaux de curage de sources, des travaux d’aménagement et de réparation des sentiers, des jardins agro écologiques, de programmes de cantine scolaire dans les écoles, des travaux de construction d’abris à l’intention des familles dépourvues victimes des cyclones, achat de mulets pour les paysans pour les soulager quand au transport de leurs produits de jardins dans les marchés communautaires, achat de porcs, cabris… pour certaines familles pauvres afin de les permettre à se procurer du pouvoir d’achat et de prendre en charge l’éducation de leurs enfants etc.

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Béni soit papa le Bondieu qui dans sa grande miséricorde infinie a daigné  se servir d’un si misérable instrument que moi pour fonder la congrégation des PFST” P. Louis Charles. Sur l’initiative des habitants de Brossard et de Morisseau vivant à l’étranger ( diaspora) appuyés par l’évêque Titulaire son Excellence Monseigneur Pierre André Dumas les Petits frères de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus s’implantent dans le département des Nippes du Diocèse de l’Anse-a-veau/ Miragoane.

1er Septembre 2013 c’est le jour tant attendu par la population nippoise  tant Brossard que Morisseau tous les habitants étaient en liesse pour accueillir ces nouveaux missionnaires autochtones. Partis de Rivière-froide tôt le matin, soit 4hres30 A.M beaucoup de petits frères de la maison mère et des autres fraternités faisaient le déplacement accompagnés  du Supérieur Général  des PFST, le Frère Jean Manuel DIEUTERME et deux autres membres de son Conseil les frères Jean Jeune Lozama et Idevert Frédérique et deux autres personnes amies de la Congrégation M. Dumond et un jeune espagnol en mission pour une association de son pays en Haïti. Un accueil chaleureux nous était réservé par les ansavelais marqué par une éminente personne Madame Leblanc avec qui le Supérieur entretenait depuis notre arrivée avant de se rendre à Brossard pour visiter les Petits Frères qui étaient sur place depuis le vendredi 30 Aout en vue de faire certaines planifications.
Tout a été débuté par une messe solennelle présidée par l’évêque titulaire du diocèse Monseigneur Pierre André Dumas accompagné  de cinq autres prêtres dont le Père Valery Rebecca recteur de la cathédrale de l’Anse-a-Veau et de son vicaire. Monseigneur dans son homélie de circonstance ne manquait pas d’insister sur notre charisme à savoir : «L’évangélisation par l’éducation Rentable» ce patrimoine légué par notre vénéré Fondateur Le père Louis Farnèse Louis Charles dont nous devons le défendre à tout prix, c’est ce qui fait notre marque fabrique. Durant la célébration eucharistique sur la demande de Monseigneur Dumas des pluies d’applaudissement se retentit à tout moment  pour souhaiter la bienvenue aux PFST.
D’après les propos recueillis des Messieurs Leblanc, le doyen du tribunal civil de l’Anse-A-Veau et un autre ansavelais la population nippoise souffrait beaucoup de l’absence des religieux car les Frères de l’Instruction Chrétienne (FIC) laissaient Anse-a-Veau depuis 1951 par suite de persécution politique et une année plus tard soit en 1952 les sœurs qui étaient la aussi rebroussaient chemin.
Toujours selon les riverains un nouveau vent souffle sur cette zone. Car il y a cinq ans le département des nippes est élevé au rang de diocèse, puis la congrégation des Sœurs salésiennes vient de s’installer pour contribuer a l’éducation des enfants et de la jeunesse, chose incroyable mais vraie les 7 premiers lauréats du CEP pour le département des Nippes viennent de l’école des sœurs.
Voila aujourd’hui, dimanche 1er septembre la première congrégation autochtone du pays est devenue aussi la première à être installée dans  la paroisse de la cathédrale de l’Anse-a-Veau et de Sainte Rose de Morissau. D’après ce qu’on a pu retenir auprès des gens ils chantent le Magnificat de la Vierge Marie car le Seigneur leur a visité  par la présence des PFST et du coup ils entonnent le Cantique de Siméon car le rêve caressé depuis belle lurette est devenue réalité.

«O Bondye men frè retounen ankò nan Anse-a-Veau » disait quelqu’un.  C’était vraiment une ambiance  de convivialité  que tout se déroulait. Le recteur de la cathédrale quand à Lui ne manquait pas de faire l’éloge de la présence des Petits Frères dans sa paroisse. Il espère avoir de bonne collaboration pour faire avancer la pastorale auprès des gens de sa paroisse à travers ce qu’ils auront à donner en éducation qu’en agriculture car disait-il: «Tè Brossa ka bay manje men peyizan yo livre pou kont yo pa gen moun pou ede yo, Brosa pa manke dlo tout moun ki te ale kapab remake sa tou, lap tann pou ti frè yo mete men ak peyizan pou ede yo travay tè-a, antan n’ap marye l’ ak deviz nou ki se «Ora et Labora» pandan n’ap priye nap travay. Kit n’ap travay, kit nap priye se glwa Bondye n’ap fe eklate.  Père Rebecca Valery
Pour marquer cet envoi en mission en guise de bénédiction finale Monseigneur et les  autres prêtres présents donnaient une bénédiction spéciale aux petits Frères qui s’agenouillaient, il les aspergeait avec de l’eau bénite pendant que toute l’assemblée étendait la main sur les PFST.
Après la messe une agape fraternelle nous a été offerte dans le presbytère de Sainte-Anne. C’est une initiative de la diaspora de Brossard et des autres ansavelais, la bénédiction de la table a été faite par Monseigneur Dumas puis on commençait le service en se servant d’une coupe de champagne et de vin capiteux, puis la nourriture qui était succulente.
Il était environ 13 heures quand nous nous mettons en route pour aller à Brossard. Tout le monde aimerait s’y rendre mais par manque de moyen de locomotion (voiture ou moto) il n’y avait que peu de gens de la population qui assistait la bénédiction de la maison qui était faite par le Père Rebecca. Et durant cette bénédiction il ne cessait de répéter notre devise (Ora et Labora). 
Tout de suite après la bénédiction nous prenons notre bâton de pèlerin pou se rendre à Morisseau paroisse Sainte Rose de Lima ou les frères doivent aussi travailler. Normalement les Frères missionnaires à Morisseau à savoir Frère Chancy Louis Charles et son équipe devraient être installé vue des complications logistiques on a du reporter cette installation pour une date ultérieure.
Arrivés à la paroisse vers les 16 heures beaucoup de personnalités importantes de la zone en particulier des jeunes et des notables de la zone nous attendaient patiemment avec leur curé  le Père Télémaque et depuis notre arrivée à l’église on nous applaudissait chaudement. Selon ce que dise les gens de la population présente «Moun moriso konn kolabore, yap kolabore avèk nou, yo di se yo menm ak lòt moun moriso ki nan dyaspora ki fè wout pou vini moriso san leta pa ba yo anyen» nou nan yon peyi kote ensekirite ap taye banda moun morisseau ap viv san prezans lapolis pa gen anyen ki rive yo, si ta gen yon ti bagay ki pase nan mitan yo, yo toujou mete tèt yo ansanm pou rezoud sa. Sa a se pa bagay ou jwenn fasil sitou nan peyi sa a, epi tou yo fini pou yo di nou : «Moun moriso konn goumen e yo pa janm pèdi batay, yap kontinye goumen pou ti frè yo vini. Bravo pou nou moun morisseau, toujou kenbe konsa.
Le supérieur General, le Frère Emmanuel durant son allocution avec la population demandaient aux gens s’ils sont prêts à accueillir les frères.  D’une voix unanime tous répondaient «OUI» renforce par le Père Curé qui allait même jusqu’à dire que les frères peuvent rester et les habitants de la zone leur procureraient ce qu’ils ont besoin pour la mission.
Une autre intervention du supérieur général, la congrégation c’est comme une fille qu’un garçon courtise pour avoir la fille en mariage il faut que le garçon se prépare davantage. La grande question, les petits frères accompagnent les paysans dans le travail de la terre et en visitant la maison qui sera bientôt la résidence des frères il n’y a que la cour, mais ou vont travailler les frères? demandait le supérieur général, ti frè yo pa rete sou tikal tè, kote tè nap ba yo a pou fè travay la? tout moun te reponn vini nap wè.
On peut dire qu’il y a une soif étanche des petits Frères dans la zone.
Tout le monde aimerait prendre la parole, le temps nous faisait la guerre puisque nous devrions retourner à Port-au-Prince mais il y avait un agronome de la zone vivant à l’étranger qui ne manquait pas de nous faire l’historicité de la zone et quoi qu’il soit à l’étranger il nous offre la possibilité de travailler avec nous.  Bravo et merci agronome pour votre sens de patriotisme.
Tous les discours achevés le curé de la Paroisse le Père Télémaque nous invitait à faire un petit tour au presbytère pour prendre un rafraichissant et surprise un plat de cabri grillé, de banane frite et de pikliz nous attendait toujours l’initiative des citoyens de la zone de Morisseau.
Il faut retourner à Port-au-Prince après une journée surchargée, 17 heures nous laissons morisseau pour retourner chez nous. Durant tout le parcours on essaie de faire un éventail de nos fraternités actuelles ce qu’on a pu réaliser avec les gens et qui motivent les autres personnes des autres endroits du pays à demander la présence des Frères dans leur milieu. Une phrase du supérieur retenait mon attention et je l’ai gardée profondément : «Nou menm ti frè yo nou viv tankou Towo Bèf, Tout moun renmen nou, yo fou pou nou se sèl nou menm ki pa renmen tèt nou.»
N.B : Les frères en mission à Brossard sont les suivants
1.-Frère Camille Louis   2.-Frère Sostene Accilien   3.-Frère Odilus Germain
Et ceux qui sont  à Morisseau 1.-Frère Chancy Louis-Charles   2.-Frère Jocelyn Victor 3.-Novice Bien-aimé Musac
Voila en bref le résumé de la journée du 1er septembre Cher Frère, j’ai essayé  de mettre a l’écris le vécu de la journée du 1er Septembre
Bonne Chance et bonne continuation !!!!
Votre petit Frère Guiva Delva Fraternité de la Maison-Mère, le 2 Septembre 13

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